La marque française Salomon franchit une étape historique en ramenant sa production de chaussures dans l'Hexagone après 50 ans de fabrication à l'étranger. Cette initiative marque un tournant dans l'industrie du sport français et s'inscrit dans une dynamique de réindustrialisation nationale.
L'installation de Salomon à Ardoix : un projet industriel ambitieux
L'entreprise Salomon investit 10 millions d'euros dans la création d'une usine ultra-moderne en Ardèche. Ce projet vise à produire 500 000 chaussures par an d'ici 2024, marquant ainsi le retour d'une production française d'envergure dans le secteur de la chaussure de sport.
Le choix stratégique d'une implantation en Ardèche
Le choix d'Ardoix résulte d'un partenariat innovant entre plusieurs acteurs majeurs du sport français. Salomon s'associe à Chamatex, Babolat et Millet pour créer une synergie industrielle locale. La région Auvergne-Rhône-Alpes soutient activement ce projet avec une aide de 300 000 euros.
L'usine ASF (Advanced Shoe Factory) : une infrastructure moderne
L'Advanced Shoe Factory représente l'avenir de la production de chaussures en France. Cette usine automatisée produira une paire toutes les deux minutes grâce à des équipements dernier cri. L'infrastructure emploie initialement une vingtaine de salariés, avec une prévision d'extension à quarante employés d'ici la fin de l'année.
Les innovations technologiques de la production Made in France
La marque Salomon marque un tournant majeur dans son histoire en relocalisant sa production de chaussures en France après 50 ans d'absence. Cette initiative s'inscrit dans une démarche industrielle novatrice, associant automatisation et savoir-faire local au sein d'une usine ultramoderne située à Ardoix, en Ardèche.
Une ligne de fabrication hautement automatisée
L'usine ASF 4.0, fruit d'un investissement de 10 millions d'euros, représente une avancée technologique significative. La production repose sur un système robotisé capable de fabriquer 450 paires de chaussures quotidiennement. Cette automatisation poussée permet d'atteindre une cadence d'une paire toutes les deux minutes, avec l'ambition de réduire ce temps de moitié. Une dizaine de collaborateurs supervisent les opérations, tandis que les robots assurent la majorité des tâches de fabrication.
La Metacross : première chaussure française de Salomon
La nouvelle usine d'Ardoix symbolise un partenariat industriel innovant entre plusieurs acteurs majeurs : Salomon, Chamatex, Babolat et Millet. Le site vise une production annuelle de 500 000 paires à l'horizon 2024. Cette collaboration associe le matériau textile Matryx de Chamatex, l'expertise industrielle de Salomon et la technologie Siemens. L'installation bénéficie d'un carnet de commandes rempli pour les trois prochaines années, attestant la pertinence de ce modèle de production locale et automatisée.
Les partenariats locaux et l'impact économique
La relocalisation de la production de chaussures Salomon en Ardèche marque un tournant historique après 50 ans de fabrication à l'étranger. L'installation de l'usine ASF 4.0 à Ardoix représente un investissement majeur de 10 millions d'euros. Cette initiative répond à l'augmentation des coûts de transport maritime entre la Chine et la France, multipliés par 5 entre 2019 et 2021.
La collaboration avec Chamatex et les acteurs régionaux
L'usine ASF 4.0 résulte d'une alliance stratégique entre plusieurs acteurs industriels. Chamatex apporte son expertise en matériau textile Matryx, tandis que Salomon partage son savoir-faire en process industriel. Le projet intègre également Siemens pour la machinerie et le Groupe Zebra. Cette synergie inclut aussi Babolat et Millet comme partenaires. La production automatisée vise une cadence d'une paire toutes les deux minutes, avec un objectif de 500 000 paires annuelles d'ici 2024.
Les retombées économiques pour la région Auvergne-Rhône-Alpes
La région Auvergne-Rhône-Alpes soutient activement ce projet avec une aide de 300 000 euros accordée à Chamatex. L'usine d'Ardoix prévoit l'embauche d'une quarantaine de salariés d'ici la fin de l'année, démarrant avec une vingtaine de postes. La production du modèle Captiv illustre la renaissance du Made in France dans le secteur de la chaussure de sport. Le carnet de commandes, rempli pour les trois prochaines années, témoigne de la viabilité économique du projet.
Les enjeux environnementaux de la relocalisation
La marque Salomon marque un tournant historique en relocalisant sa production de chaussures en France, à Ardoix en Ardèche, après 50 ans de délocalisation. Cette initiative s'inscrit dans une démarche environnementale significative, avec un investissement de 10 millions d'euros dans une usine moderne ASF 4.0.
La réduction de l'empreinte carbone dans la production
La relocalisation de la production en France représente une avancée majeure dans la réduction des émissions liées au transport. L'entreprise vise une diminution de son impact environnemental de 30% d'ici 2030. La proximité entre le lieu de production et le marché européen élimine les longs trajets maritimes, dont les coûts ont été multipliés par 5 entre 2019 et 2021.
L'engagement dans une fabrication responsable
L'usine ASF 4.0 associe innovation technologique et production locale. La ligne automatisée produira initialement une paire toutes les deux minutes, pour atteindre 500 000 paires annuelles d'ici 2024. Cette modernisation s'appuie sur des partenariats stratégiques avec Chamatex, Babolat et Millet, créant un écosystème industriel local. La production Made in France permet un contrôle accru des normes environnementales et une gestion optimisée des ressources.
Les perspectives futures du projet de relocalisation
La relocalisation de la production de chaussures Salomon en Ardèche marque une étape majeure dans l'industrie française. L'usine ASF 4.0, fruit d'un investissement de 10 millions d'euros à Ardoix, représente une innovation technologique significative dans le secteur de la fabrication de chaussures.
Les objectifs de production et de développement à moyen terme
L'usine ASF 4.0 affiche des ambitions précises. La cadence initiale d'une paire toutes les deux minutes évoluera rapidement pour atteindre une production de 450 paires quotidiennes. L'automatisation poussée et la robotisation permettront d'atteindre l'objectif de 500 000 paires annuelles d'ici 2024. Cette transformation industrielle s'appuie sur des partenariats solides avec Chamatex, Siemens et le Groupe Zebra.
Les opportunités d'expansion sur le marché français
Le projet s'inscrit dans une dynamique positive pour l'industrie française. Les commandes sont assurées pour les trois prochaines années, avec la participation de marques reconnues comme Babolat et Millet. Cette relocalisation répond à l'évolution du marché, notamment face à l'augmentation des coûts de transport depuis l'Asie, multipliés par cinq entre 2019 et 2021. L'engagement environnemental accompagne cette stratégie, avec un objectif de réduction de l'empreinte carbone de 30% à l'horizon 2030.
Le soutien des acteurs locaux dans la modernisation industrielle
L'installation de l'usine ASF 4.0 à Ardoix marque une étape majeure dans la relocalisation industrielle en France. Ce projet ambitieux, porté par Salomon et ses partenaires, représente un investissement total de 10 millions d'euros. Cette nouvelle unité de production automatisée symbolise le retour de la fabrication de chaussures de sport sur le territoire français après 50 ans de délocalisation.
L'appui financier des institutions régionales
La région Auvergne-Rhône-Alpes s'est engagée concrètement dans ce projet en accordant une aide de 300 000 euros à Chamatex. Cette contribution financière s'inscrit dans une stratégie de réindustrialisation du territoire ardéchois. L'usine automatisée vise une production de 500 000 paires de chaussures annuelles d'ici 2024, démontrant la viabilité économique du Made in France dans le secteur du sport.
La formation des équipes aux technologies avancées
L'usine ASF 4.0 s'appuie sur une automatisation poussée avec une équipe initiale d'une vingtaine de salariés, appelée à s'étendre à quarante personnes d'ici la fin de l'année. La formation du personnel aux technologies robotiques permet d'atteindre une cadence de production d'une paire toutes les deux minutes. Cette alliance entre expertise humaine et robotisation place l'unité de production d'Ardoix à la pointe de l'innovation industrielle.